Comprendre, prévenir et alléger la pression
Tout le monde ressent du stress. Il peut être ponctuel et lié à certaines responsabilités et situations. Parfois, il devient chronique suite à des oppressions systémiques, des pressions sociétales et des engagements familiaux et professionnels. Ce stress, qui s’installe sur le long terme, concerne majoritairement des femmes et des personnes minorisées, prises dans un tourbillon. Elles sont souvent poussées à « tout assurer » : réussir au travail, s’occuper des enfants, entretenir une vie sociale active… Si vous ressentez cette pression constante, cet article est là pour vous montrer que des solutions existent. Vous n’êtes pas seule.
Vous tenez le coup face au stress, mais à quel prix ?
Vous avancez, coûte que coûte, portée par une énergie nerveuse qui semble inépuisable. Ce « boost » qui vous propulse et vous épargne la fatigue, est-il le signe d’une force inépuisable ? Ou celui d’un corps en alerte ? À chaque état de stress intense, l’organisme produit une grande quantité de cortisol, qui permet au corps de se mettre en action. Puis, l’adrénaline vous garde en mouvement. Elle vous réveille, elle aiguise votre esprit et vous donne cette impression de puissance.
Et quand le stress dure, le taux de cortisol reste élevé. Il maintient le corps en vigilance, vous permettant de garder le rythme même si vous êtes déjà épuisée. Mais en très grande quantité, cette hormone fait en sorte que votre corps reste éveillé et perturbe votre sommeil. Elle crée une tension permanente. Alors, vous êtes en mode « survie » et ressentez le besoin que tout soit parfait et que tout aille vite.
Et ce n’est pas fini …
En toile de fond, la dopamine vient compléter ce cycle. À chaque tâche accomplie, cette hormone vous offre une brève sensation de réussite. Cette petite récompense vous pousse à avancer, à cocher la prochaine case. Ainsi, cela vous encourage à poursuivre, à rester dans un état de stress pour performer. Ce processus, sur le long terme, épuise le corps et ses ressources minérales.
Comme l’organisme priorise son activité de « survie » ou de réaction à un état de « stress« , il vient ralentir le processus de digestion. Le stress chronique vient, notamment, provoquer des troubles du microbiote, affaiblir le système immunitaire et impacter le système hormonal.
Le stress n’est pas le coeur du problème
Vivre une sensation de stress au moment de rendre un dossier, ou lors d’un déménagement ou de l’organisation d’un évènement, est un mécanisme tout à fait soutenant. Notre organisme dispose de plusieurs stratégies pour se mettre en action ou « survivre » face à une situation qui le nécessite. Et lorsque ces mécanismes de réponse au stress s’installent pour répondre aux attentes du quotidien, le corps peut ne plus savoir comment s’apaiser.
Les femmes et les personnes minorisées sont donc souvent :
- Exposé·es au burn-out et aux risques psychosociaux ;
- Sursollicité·es et effectuent 1h30 de travail domestique non rémunéré par jour, de plus que les hommes, en plus de leur travail ;
- Majoritaires dans les secteurs de la santé humaine, de l’action sociale (75 %) et contribuant donc davantage à la justice sociale grâce à leur business.
Le stress des femmes au travail dépasse la simple question de la charge de travail et de la charge mentale
Ce n’est pas seulement un planning trop rempli ou des responsabilités croissantes, qui en sont les causes profondes. Les racines du stress se situent, en revanche, dans les micro-agressions quotidiennes, des oppressions souvent invisibles, le p@triarcat et le productivisme. Les traumas et les conditionnements transmis influent les réactions, comme la nécessité d’être « parfaite », d’être « aimée » pour survivre ou la « culpabilité ». Le sexisme et les inégalités dans le monde du travail pèsent encore lourd. Et ils créent des conditions où les femmes se sentent poussées à faire plus, à se prouver, et à incarner un modèle de perfection. Beaucoup intériorisent cette pression, convaincues qu’elles doivent être non seulement compétentes, mais aussi performantes et infaillibles pour rivaliser avec leurs collègues, ayant souvent les mêmes attentes.
Dès le début de leur carrière, les femmes sont exposées à des attentes implicites qui ne sont pas les mêmes que celles de leurs homologues masculins. Elles doivent souvent démontrer plus de capacités, résistances et forces être prises au sérieux. Cette quête de reconnaissance professionnelle est alimentée par un conditionnement social profond. Il leur inculque dès le plus jeune âge qu’il faut être parfaite : réussir sa carrière, prendre soin des autres, tout en se montrant irréprochable sur le plan personnel.
A cela s’ajoute, une peur de l’insécurité et de la culpabilité
Dans des milieux où les inégalités salariales et les stéréotypes de genre persistent, beaucoup de femmes acceptent de nouvelles tâches et des responsabilités sans les remettre en question, dans l’espoir de sécuriser leur place. En tant que personnes sexisées, elles ont été conditionnées à la pression de “faire plaisir”, d’être appréciées de leurs collègues et supérieurs, et de ne pas apparaître comme “moins investies”.
Ce surmenage n’est donc pas une question de quantité de travail, mais de pressions multiformes. Celles-ci poussent à accepter toutes les opportunités, parfois sans poser de limites, par peur de passer à côté ou de se rendre moins visible. Les solutions passent par une prise de conscience collective pour alléger ces sources de stress invisible. Cela se concrétise aussi par l’ajustement de nos organisations collectives et l’empouvoirement des femmes et des personnes minorisées. Elles pourront ainsi s’affranchir de ces attentes externes et tracer leur propre chemin, sans chercher à être parfaites, mais simplement authentiques et bien dans leur corps.
Et si l’organisation n’était pas la seule clé ?
Vous vous dites peut-être que cette charge se résoudrait avec un meilleur planning ou un peu plus d’organisation. Il est vrai que l’optimisation des tâches aide souvent à alléger la charge mentale et le stress au travail, mais il ne s’agit pas seulement d’efficacité ou de gestion du temps. Car derrière cette fatigue, ce stress, et ce besoin constant d’en faire plus, se cache une pression silencieuse : celle de répondre aux attentes sociales liées au genre.
Les femmes, plus que les hommes, ressentent souvent l’obligation de montrer qu’elles sont performantes, compétentes et capables de tout gérer avec brio. Dans beaucoup de milieux professionnels, s’impose, notamment, le modèle de la femme « parfaite », multitâche et sans failles, qui réussit aussi bien au travail qu’à la maison. Cette exigence, imposée par la société et parfois par elles-mêmes, les pousse à croire qu’elles doivent se montrer irréprochables pour être reconnues et respectées. Le besoin de perfection crée un cycle de surmenage où chaque tâche devient une nouvelle épreuve à réussir, et chaque imperfection une source de stress.
Reconnaître et réduire les inégalités
Au-delà de la charge de travail elle-même, ce sont aussi les inégalités et des injonctions subtiles qui pèsent. Les femmes, dès leur plus jeune âge, sont conditionnées à croire qu’elles doivent être disponibles, prêtes à aider, et être aimée pour « survivre ». En milieu professionnel, cette tendance les conduit souvent à accepter des tâches supplémentaires sans s’en rendre compte, à peur de dire non, ou à se sentir obligées de prouver leur valeur.
Sortir de ce cercle ne passe donc pas uniquement par de l’organisation. Il nécessite une prise de recul pour identifier les attentes souvent irréalistes qui pèsent sur vous. Cela implique de redéfinir vos priorités et de poser des limites, en refusant les tâches ou les pressions inutiles. Prendre conscience de ces biais de genre et oser faire des choix alignés avec vos valeurs personnelles sont les clés d’un équilibre réel. Car la vraie libération vient en acceptant que votre valeur ne dépend pas de la perfection, mais de votre authenticité et de votre bien-être.
Vous n’êtes pas seule à Paris dans ce rythme effréné …
À Paris, beaucoup de femmes vivent cette cadence infernale : journées surchargées, deadlines serrées, et attentes élevées, auxquelles s’ajoutent les obligations personnelles et familiales. La capitale, dynamique et stimulante, impose aussi son lot de pressions, renforçant une sensation d’essoufflement que beaucoup gardent en silence. Ce rythme effréné reflète une pression bien plus vaste – celle de concilier une carrière réussie, des relations épanouies et une gestion impeccable du quotidien.
Cette exigence d’être performante en tout, poussée par une culture de la réussite et de la perfection, génère un stress sournois. Les femmes, dans ce contexte, ressentent souvent le besoin de prouver qu’elles sont à la hauteur de chaque situation. Elles connaissent souvent une peur d’être perçues comme des personnes moins investies ou moins compétentes. La société leur impose un modèle de réussite où tout doit être parfaitement mené : être professionnelle accomplie, épouse attentive, mère dévouée, le tout sans faille apparente. Ce poids d’excellence conduit à accepter toujours plus de responsabilités, à répondre à toutes les sollicitations, et à rarement se permettre de dire « non ».
Ce n’est pas une faiblesse individuelle
Mais il est important de réaliser que le stress n’est pas une faiblesse individuelle. Dans ce rythme parisien, beaucoup de femmes partagent cette charge mentale, conséquence logique de ces rapports de domination et de ce modèle de perfection, auxquels il est difficile d’échapper.
Pour sortir de ce cycle, il est essentiel de reconnaître que cette pression n’est pas une obligation. Vous pouvez choisir de redéfinir vos priorités, poser des limites claires, et alléger votre quotidien sans culpabilité. Car, renoncer à la perfection pour un équilibre plus sain, c’est possible et légitime. Et rappelez-vous : ce rythme, bien que répandu, n’est pas une fatalité. Vous n’êtes pas seule dans cette course. Et, des solutions existent pour retrouver une vie plus équilibrée, dans laquelle vous ne sacrifiez pas votre bien-être pour répondre aux attentes imposées.
Si vous traversez plusieurs de ces symptômes, ne serait-il pas temps de réagir, en consultant une thérapeute féministe à Paris ?
Elles ont changé de cap, et ça fonctionne
Face à un rythme effréné, de nombreuses femmes parisiennes ont pris une décision audacieuse : sortir de la spirale du surmenage en prenant soin de leur bien-être autrement. D’autres, qui se trouvaient dans la même situation de stress et d’épuisement, ont décidé d’aborder le problème différemment, en intégrant le coaching et la naturopathie dans leur quotidien. Avec une approche féministe, ces méthodes ont aidé à alléger une pression constante et souvent invisible, tout en leur permettant de rester ambitieuses et actives dans leur carrière.
Le coaching leur a apporté des outils concrets pour définir leurs priorités, poser des limites, et reconnaître les schémas de perfection qui les poussaient à accepter toujours plus de responsabilités. Au-delà de simples conseils de gestion du temps, le coaching permet de repenser sa relation au travail, en plaçant le bien-être et l’équilibre de vie au centre des priorités. En se recentrant sur elles-mêmes, ces femmes ont pu comprendre que leur valeur ne dépend pas de leur capacité à « tout gérer », mais de leur authenticité et de leur énergie. Cette prise de recul a souvent été libératrice, redonnant du sens et une plus grande liberté dans leurs choix professionnels.
Et pour aller plus loin …
Quant à la naturopathie, elle les aide à reconnecter corps et esprit, en trouvant des moyens naturels de réduire le stress et de gérer l’anxiété. Les pratiques comme la respiration, la phytothérapie, et la nutrition personnalisée leur apportent des outils pour calmer l’esprit, restaurer l’énergie, et renforcer leur robustesse face aux défis du quotidien. Ces pratiques, complémentaires au coaching, permettent de reprendre le contrôle sur leur bien-être.
En choisissant de ralentir, de poser des limites, et de se défaire des attentes irréalistes, ces femmes ont pu retrouver un équilibre sans renoncer à leurs ambitions. Elles prouvent qu’il est possible de réussir sans sacrifier sa santé, et que parfois, changer de cap est la meilleure façon de rester fidèle à soi-même et de contribuer à la société.
Les étapes pour sortir de la charge mentale
Les 4 mécanismes « gagnants » que j’utilise dans un processus de thérapie féministe, incluant un accompagnement naturopathique et du coaching sont de :
- Identifier et se libérer des sources de stress et de charge de mentale ;
- Retrouver l’estime de soi et confiance en soi ;
- Danser la pression : retrouver votre pouvoir d’agir individuel et collectif, de décision et de vous faire plaisir;
- S’entourer, retisser un environnement soutenant et épanouissant, tout en se reconnectant au vivant.
Ces 4 étapes sont essentielles pour sortir du cycle de la charge mentale et du stress. Elles sont composées de pratiques, d’espaces de réflexions et de compréhension du fonctionnement de votre organisme face aux différents évènements quotidiens.
Une alimentation sur-mesure, la cohérence cardiaque et la connaissance des plantes sont tout autant de pratiques, qui peuvent contribuer à renforcer l’organisme.
Jouir d’un modèle relationnel et d’activité nourrissant pour calmer le stress
L’un des plus grands défis est d’apprendre à se choisir, sans ressentir de culpabilité. Oser redéfinir ses priorités est essentiel pour éviter la charge mentale. Dire « non » et se concentrer sur ce qui compte vraiment peut faire une différence énorme dans la gestion du stress.
Se libérer du stress, c’est aussi savoir s’entourer. Il est essentiel de créer ou rejoindre des espaces sécurisés, où vous pouvez parler librement. Que ce soit un groupe de parole, une communauté féministe ou simplement un cercle d’amies, ces moments de partage permettent de relâcher la pression. Certaines associations proposent des groupes de soutien ou de réseaux féminins. Ces communautés offrent un espace pour échanger et se sentir moins seule dans ce parcours.
À Paris, les initiatives ne manquent pas. Des associations organisent des ateliers et des rencontres pour les femmes et minorités de genre. Ces espaces offrent un soutien précieux, car ils vous rappellent que vous n’êtes pas seule face à vos défis.
Une Thérapie féministe peut vous accompagner dans ces transformations, en douceur.
Je suis Lénaïk Le Poul, thérapeute féministe, coach somatique et praticienne naturopathe à Paris et en visio, certifiée, adhérente au Syndicat des Professionnels de la Naturopathie, et formatrice en école de yoga. J’aide les personnes à retrouver un équilibre physique et émotionnel via les techniques naturopathiques (alimentation, activité physique, gestion du stress, usage de plantes…) et le coaching.
Via ce blog, je vous partage d’une manière accessible des connaissances et expériences que je trouve utiles, pour vous permettre d’aller mieux.
Ces conseils ne remplacent ni ne doivent vous priver de consulter votre professionnel de santé.
Pour me contacter 🙂
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